Ensemble, c'est tout
Entre l'extérieur, où l'on voit notre si précieuse chaleur se matérialiser, s'enfuir en narguant nos petite dents qui font des claquettes; et l'intèrieur, la fournaise du peuple en quête d'un pseudo bonheur à copier, où l'argent décide de nos rêves, je n'ai pas froid. La porte pourtant grand ouverte, le manteau ouvert, j'imagine dans les effluves titubantes l'été, horrible et puant. Je suis le seul à le voir, les gens sortent de ce magasin sans savourer la climatisation du magasin, sans penser que dehors, il vont puer des aisselles. Je m'avance d'un pas. Je ne sens toujours rien. Il y a quelque chose.
J'aperçois des mots... non, des vers défiler ! C'est un quatrain ! Un crayon, vite, je dois les noter avant qu'ils ne s'évaporent. Mais je croit entendre Rimbaud ! Non c'est mozart ! Hallelujah !
"Y'a un sacré chauffage à la fnac, met ton manteau, tu vas attraper froid charlie."
Ah, mon frère a fini de faire emballer son cadeau. Je suis minable finalement. Et mon regard interroge ma mains, elle tient ce sac, deux dvd et un cd, c'est une trop légère dose de bonheur pour la pèriode, il faudra revenir bientôt, t'aurais pu prévoir.
Dans la voiture, la radio est encore trop dangereuse. Nous avançons pas à pas, et c'est parfois difficile. Puis une après-midi devant un dvd, que du bonheur. Ahah.
Mais un mail, deux sms, mon sourire est timide.
J'ai pitié des poules, elles ont des ailes sans ne pouvoir rien en faire, si ce n'est du vent.
- Bréval Charlie.